4 octobre 2024 – Une politicienne canadienne a provoqué un malaise quand elle a dit à un électeur que les États-Unis pourraient pulvériser des chemtrails dans le pays.
C’est la ministre de l’Alberta, Danielle Smith, qui lors d’une assemblée publique tenue samedi dernier à Edmonton s’est fendue de cette déclaration pour le moins surprenante.
Après avoir répondu aux questions des résidents sur des questions courantes comme les impôts et les soins de santé, les choses ont pris une tournure étrange lorsqu’un individu présent à l’événement a interrogé la politicienne au sujet des chemtrails apparaissant au-dessus de la ville.
Sans se défausser Danielle Smith a répondu qu’elle avait déjà interrogé les responsables gouvernementaux à ce sujet et qu’elle avait reçu une réponse plutôt étonnante.
« Le mieux que j’ai pu faire, c’est de parler à la femme responsable du contrôle de l’espace aérien », a déclaré la politicienne, « et elle m’a dit que personne n’avait le droit de monter et de pulvériser quoi que ce soit dans les airs ».
LES CHEMTRAILS A LA UNE DES JOURNAUX
Toutefois et c’est ce qui a fait la une des journaux, Danielle Smith a enchainé avec une réponse qui a suscité le mécontentement des habitants « une autre personne m’a dit que si quelqu’un le faisait, c’était le ministère de la Défense américain », déplorant que « j’ai certaines limites dans ce que je peux dire dans mon travail, je ne sais pas, j’aurais beaucoup de pouvoir si c’était le cas, si le ministère de la Défense américain nous pulvérise ».
Comme on peut l’imaginer, la suggestion de la ministre de l’Alberta selon laquelle il existe un programme clandestin de pulvérisation de produits chimiques sur les canadiens n’a pas été bien accueillie par les responsables américains.
Le Pentagone a catégoriquement nié un tel scénario. De son côté, le NORAD, a également indiqué qu’il « n’effectue aucune activité aérienne au Canada impliquant la pulvérisation de produits chimiques ».
Dans l’entourage de Danielle Smith on a fait ce qu’on a pu pour faire redescendre la pression. Son porte-parole a déclaré que la ministre « partageait simplement ce qu’elle avait entendu de certaines personnes au cours de l’été sur cette question », tout en soulignant qu’elle « ne disait pas qu’elle croyait que le gouvernement américain utilisait des chemtrails en Alberta ». Pour ne rien louper de l’actualité mystérieuse, inscrivez-vous à la newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv)