(PSYCHOLOGIE) Cerveau gauche ou droit, êtes-vous ou normopensant ou surefficient ?

Les surefficients (en moyenne 30% de la population) auraient une pensée en arborescence qui leur permettrait d’être créatif, innovant et/ou de pratiquer des activités qui demandent d’avoir une pensée rapide grâce à leur capacité d’appréhender une situation dans son ensemble. On peut retrouver parmi eux, des pilotes, des acteurs ou encore des scientifiques. Grâce à une multitude de connexions neuronales, cette forme de pensée foisonnante permet à chaque idée d’en avoir d’autres, afin que toutes les solutions à un problème puissent être étudiées. Cependant, avec cette pensée « mind mapping » (le physicien Philippe Guillemant utilise beaucoup ces « cartes mentales » pour nous exposer ses théories), il faut garder sa concentration pour ne pas se perdre dans ce labyrinthe de pensées en arborescence. Le foisonnement mental des surefficients est parfois difficile à gérer mais ils peuvent réaliser différentes choses et plusieurs projets en même temps, d’ailleurs, cela les stimule et les motive même si, les normopensants pensent que ces personnes – qui carburent à l’activité – font trop de choses à la fois. En réalité, les surefficients ont besoin d’être en « léger surmenage » d’après Christel Petitcollin. Ils seront alors porteur de nouveautés et d’idées brillantes au sein de la famille ou dans une société même si ils peuvent parfois avoir besoin d’organisation et peuvent être très sensibles émotionnellement. Les surreficients ont juste, de temps en temps, besoin de se retrouver seul : tel un avion de chasse qui a volé dans tous les sens il faudra qu’il se pose sur son porte-avion afin de prendre du recul pour faire le plein de repos émotionnel et intellectuel. Les normopensants, quant à eux, ressembleraient d’avantage à des navires stables qui filent droit avec une bonne vitesse de croisière.

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Le cerveau gauche est pratique, analytique et descriptif ; le droit est intuitif, créatif et synthétique

HAUT POTENTIEL INTELECTUEL ET ÉMOTIONNEL

La pensée en arborescence est une forme de pensée que l’on peut trouver chez les personnes dites à Haut Potentiel.

Voir l’article « Êtes-vous haut potentiel intellectuel (HPI) ou haut potentiel émotionnel (HPE) »

Les « Haut Potentiel » peuvent avoir une sensibilité exacerbée et, cérébralement, activer plusieurs branches de leur pensée arborescente de façon simultané. Cette pensée en réseaux, neuro-atypique est bien différente de la pensée plus courante, linéaire des normopensants. Ces derniers ont une pensée beaucoup plus scolaire et seront très concentrés sur une tâche. Cette façon de penser plus classique, dite neurotypique, permet d’exceller dans les travaux d’analyse ou de statistiques. Il est plus facile pour un normopensant de s’organiser et de terminer une tâche avant d’en commencer un autre. Ils ont un côté pratique grâce à leur pensée logique et s’adaptent volontairement aux règles de la société ou d’une entreprise. En fait, ils apprécient les règles et ont beaucoup plus de facilité à les respecter que les surefficients, qui eux, ont besoin de créer.

COMMENT ÉQUILIBRER SUREFFICIENCE ET NORMOPENSANCE ?

Il n’est pas toujours facile pour un surefficient, notamment en milieu scolaire, de s’adapter et de s’épanouir dans un système qui n’est pas le sien. Pour qu’il puisse mieux s’adapter à une société de normopensants, il lui est recommandé de lire ou d’avoir d’autres activités structurantes. Pour un normopensant, les activités artistiques ou sportives sont conseillées pour stimuler le cerveau et acquérir une pensée de plus en plus arborescente. (voi aussi l’article « Nous aurions 8 types d’intelligence »)

Le docteur Jean-Philippe Marcoux (consultant et formateur spécialisé dans le management au sein d’entreprises privées) travaille sur les profils neuro-sociologiques ainsi que sur leur influence dans la vie professionnelle et personnelle.  Dans son livre « L’empreinte sacrée », à partir de ces observations, de ses recherches et de sa pratique, Jean-Philippe Marcoux a identifié les nombreux mécanismes neurosociologiques de survie à principe féminin et à principe masculin. Il a bâti un nouveau modèle du cerveau et de ses hémisphères, un éclairage sur le fonctionnement relationnel et sur le regard social et sexuel des droitières, des gauchers, des gauchères et des droitiers. Il présente 4 positions neuro-sociologiques qui conditionneraient nos relations et nous guide vers l’identification de notre position et de notre empreinte primordiale « léguée » par nos parents. Son étude facilite la compréhension de nos réactions, de nos états et de nos interactions avec autrui. Son livre peut fournir une possibilité de redécouvrir notre « identité véritable », notre « être profond », et ainsi améliorer notre vie sur beaucoup d’aspects.

Pour savoir si les femmes et les hommes ont un cerveau différent, voici l’article de la rédaction de btlv.fr qui traite de la question.

Thierry Penin (rédaction btlv.fr)

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