(SANTÉ) Le gaz hilarant pourrait soulager les dépressifs!

17 juin 2021 —  Le protoxyde d’azote, plus communément appelé gaz hilarant, non seulement fait rire les gens, mais provoque également une légère euphorie. Une nouvelle étude a montré que l’inhalation de la substance enivrante procure des améliorations durables chez les patients déprimés.

Dans des études précédentes, les scientifiques ont découvert que l’inhalation d’un mélange contenant 50 % de protoxyde d’azote et 50 % d’oxygène produit une réduction spectaculaire des symptômes dépressifs. Mais les patients de cette étude n’ont été suivis que pendant 24 heures, de sorte que les scientifiques n’ont pas déterminé combien de temps ces améliorations ont duré. De plus, certains volontaires ont ressenti des effets secondaires tels que des nausées et des étourdissements.

DES ESSAIS PROMETTEURS

Dans une nouvelle étude publiée dans la revue Science Translational Medicine , les chercheurs ont décidé de tester si des doses plus faibles de gaz conduisent à des améliorations similaires et combien de temps ces changements durent. Ils ont recruté 24 patients déprimés pour participer à trois traitements de gaz hilarant à quatre semaines d’intervalle. Les patients ont respiré du gaz hilarant pendant une heure.

Lors de la première séance, les volontaires ont inhalé du gaz hilarant à 50 % protoxyde d’azote et 50 % d’oxygène, lors de la deuxième séance, 25 % protoxyde d’azote et 75 % d’oxygène, et lors de la dernière séance, ils ont reçu un placebo sans protoxyde d’azote.

Les résultats ont montré que les effets antidépresseurs causés par l’inhalation de 25 % de protoxyde d’azote étaient comparables à ceux causés par le mélange à 50 %, et que les améliorations associées aux deux concentrations se sont poursuivies pendant quatre semaines complètes.

À la fin de l’étude, 85 % des participants ont signalé que leurs symptômes dépressifs s’étaient améliorés complètement ou étaient passés de sévères à modérés. De plus, 40 % des patients étaient en rémission, ce qui signifie qu’ils ne répondaient plus aux critères d’un diagnostic clinique de dépression.

Les chercheurs notent qu’aucune conclusion définitive ne peut être tirée de la petite taille de l’échantillon et du suivi de deux semaines des patients. Beaucoup plus de recherches doivent être effectuées avant que le gaz hilarant puisse être utilisé comme traitement de la dépression clinique.

François Deymier (rédaction btlv.fr)

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