22 décembre 2022 – Une nouvelle étude réalisée par Luke John Murphy de l’Université d’Islande, avec Heidi Fuller et Monte Gates de l’Université de Keele suggère que ce rituel horrible de “l’aigle de sang” aurait pu être fait, même à l’époque des Vikings qui faisaient preuve d’une brutalité inégalée.
Grands voyageurs et commerçants, entre le VIIIe et le XIe siècle, ces groupes ont quitté leurs terres nordiques pour faire fortune à travers l’Europe. Guerriers par nature, ils étaient adeptes du soi-disant “aigle de sang”, un rituel particulièrement atroce et sanglant. Pratiqué sur leurs ennemis les plus détestés, il consistait à ouvrir le dos de la victime et à lui couper les côtes de la colonne vertébrale, avant que les poumons ne soient extraits à travers les blessures résultantes. Le battement final des poumons étalés sur les côtes écartées ressemblerait soi-disant au mouvement des ailes d’un oiseau, d’où l’aigle dans son nom.

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UN RITUEL RELATÉ AU CINÉMA ET À LA TÉLÉ
Aussi sanglant qu’il puisse paraître, il fait partie de l’histoire des Vikings. Des reconstitutions du rituel ont récemment figuré dans la série télévisée Vikings, le jeu vidéo Assassin’s Creed, Valhalla, ainsi que dans le film d’horreur suédois Midsommar sorti en 2019. Si durant des dizaines d’années, pour les chercheurs ce rituel de “l’aigle de sang” n’était qu’une légende en raison de l’absence de preuves archéologiques, une nouvelle étude adopte une approche entièrement nouvelle sur la question.
Une équipe, composée de scientifiques médicaux et d’un historien, a contourné la question de longue date « “l’aigle de sang” est-il vraiment arrivé ? », en se demandant à la place : « Est-ce que cela aurait pu être fait ? ». La réponse est un oui clair.
Bob Bellanca (btlv.fr)