1er avril 2022 – Un couple habitant dans un appartement dans l’Ain est témoin de manifestations paranormales. Depuis leur emménagement les évènements se succèdent sans qu’ils puissent comprendre la source du problème. Terrorisés par ce qu’ils vivent, ils ont fait appel à un magnétiseur pour qu’il puisse nettoyer les lieux. Ce dernier leur affirme qu’une entité occuperait les pièces de leur appartement.
Patricia et David sont les locataires d’un appartement situé dans la commune de Replonges. Depuis leur emménagement en septembre 2021, leur vie a complètement basculé. Alors qu’ils étaient accompagnés de leurs deux enfants, la société SEMCODA (Société d’économie mixte de construction du département de l’Ain) les a logés dans cette habitation.
À leur arrivée tout va pour le mieux, la famille est heureuse et découvre un appartement lumineux et spacieux. Le bâtiment de 2016 est construit sur un ancien hangar. Très récent, il est propre et sécurisé. Néanmoins, au fil des jours, ils finissent par regretter d’avoir posé leurs valises dans cet appartement.
Pendant des mois Patricia et David affirment être témoins des phénomènes paranormaux. « Ça a commencé par des ombres noires ». « Ma fille a vu des choses dès le début. Ça a commencé par des ombres noires. Puis ça s’est amplifié : la lumière s’éteint, la TV s’allume toute seule, le téléphone se crypte, la vaisselle fait du bruit, etc ».
2 mois après que le couple ait emménagé, la situation n’est plus vivable. Le couple comprend bien que ce qu’il vit n’est pas normal. « On a dû se rendre à l’évidence, même si on n’a jamais cru en ce genre de chose. Nous sommes des gens sensés ».
L’APPARTEMENT HANTÉ PAR DES ESPRITS ?
En plus de vivre ces étranges phénomènes, Patricia et David ne dorment plus dans leur chambre. Patricia s’installe tout d’abord sur un matelas dans le salon. Puis elle passe deux nuits dans un hôtel avant d’installer une tente sur le balcon pour dormir sereinement.

Patricia et David dorment dans cette tente sur leur balcon © Progrès / Pierre-Yves Royet
Le couple déclare : « Ma fille vit chez son copain maintenant. Elle recevait des coups et ne peut plus vivre ici. Il y a des manifestations à chaque fois que l’on se retrouve seul ».
Patricia raconte : « Les chaussures, le linge, tout était projeté sur le sol ». Pour répondre à ce problème le couple a désormais rangé tous leurs vêtements dans des cartons à même le sol.
Les deux fiancés sont persuadés qu’une entité occupe les lieux. « Elle veut nous chasser ». Le couple décide de faire appel à Stéphane Desplanche, un magnétiseur spécialiste en équilibre énergétique à Mézériat. À son arrivé, deux mois après (novembre) l’homme est formel : une entité féminine datant du XIXe siècle serait « bloquée » dans les lieux.
STÉPHANE DESPLANCHE LE MAGNÉTISEUR
Dans ce témoignage, Stéphane explique que les phénomènes paranormaux ne sont pas aussi rares que l’on puisse le penser. Des victimes de ces faits font appel à lui 5 à 10 fois par mois. Il existe deux formes de présences dites paranormales : la mémoire et l’entité humaine. La première correspond à ce que l’on appelle un lieu chargé d’histoire. Des émotions très fortes exprimées sur un lieu peuvent y être ressenties des années plus tard. La seconde émane d’un esprit humain convaincu qu’il n’est pas mort et qui reste dans la dimension qu’il a connu de son vivant.
Le magnétiseur explique que Patricia et David se trouvent dans le dernier cas de figure. Selon lui, on arrive toujours à débloquer les situations. Le nettoyage des lieux ne représente qu’une petite partie de son activité.
Bien que le couple soit dans une situation bien trop inconfortable due à cette présence invisible, il ne peut pas déménager. Malgré leur sollicitation auprès de la SEMCODA, ces derniers sont dans l’incapacité de les reloger. « L’appartement en question a été loué deux fois en l’espace de cinq ans. Les occupants précédents ne se sont jamais plaints de quoi que ce soit d’anormal ».
Patricia et David devront être patients avant de pouvoir emménager dans une autre habitation. Ils devront par ailleurs renouveler leur demande dans quelque temps en espérant que la société puisse les loger sous un autre toit.
Valentin Rican (rédaction btlv.fr Source Le Progrès)