16 février 2022 – Une vague gigantesque de 17,6 mètres de haut est la plus extrême jamais mesurée. Ces proportions inhabituelles intriguent d’ailleurs les scientifiques. Cette dernière aurait pu avoir un impact dévastateur pour les humains.
Tout dernièrement, le rapport d’analyse de cette vague scélérate est sortie. Ce phénomène naturel fait l’objet d’une étude scientifique. Ainsi, elle est réalisée par Johannes Gemmrich et Leah Cicon chercheurs à l’université de Victoria. Elle avait été enregistrée en novembre 2020 au Canada au large d’Ucluelet dans le district de la Colombie-Britannique.
Les vagues scélérates sont des phénomènes naturels très rare. En moyenne, elles se produisent une fois tous les 1 300 ans. Elles se forment par la force des courants, des vents et des tempêtes. On les différencie par leur taille gigantesque et leur apparition très soudaine.
Concernant celle enregistrée au large du Canada, Johannes Gemmrich a exprimé : « Proportionnellement, la vague d’Ucluelet est probablement la vague scélérate la plus extrême jamais enregistrée ». En effet, les vagues autour d’elle faisaient seulement 6m de haut alors qu’elle faisait donc pratiquement 3 fois leur taille sois 17,6 mètres.
Par ailleurs, dans son rapport, Gemmrich ajoute : « Seules quelques vagues scélérates dans des états de haute mer ont été observées directement, mais aucune de cette ampleur. La probabilité qu’un tel événement se produise est d’une fois tous les 1 300 ans ».
Néanmoins, le 1er janvier 1995, un événement de ce type avait été recensé. C’était au large de la Norvège dans la mer du nord. La toute première découverte dont une hauteur de 25,6 mètres. C’est à partir de ce moment que les scientifiques se sont intéressés à ce phénomène. De ce fait, il se pose aussi des questions sur la dangerosité de ces vagues.
LA VAGUE SCÉLÉRATE TRÈS MYSTÉRIEUSE
Face à la difficulté de prévoir ce phénomène naturel de grande ampleur, les scientifiques réalisent de plus en plus d’études à ce sujet. Précisément, dans les eaux d’Amérique du Nord, plusieurs bouées ont été placées. Ensuite, à la fin 2022, il devrait y en avoir près de 70. Un procédé intéressant en vue de recueillir un peu plus de données concernant ces manifestations.
En effet, il est important de bien les connaître puisque cela permettra à court terme de connaître les risques qu’elles pourront représenter et ainsi améliorer la sécurité maritime.
Valentin Rican (rédaction btlv.fr)