(ZOOLOGIE) Pourquoi l’homme n’a-t-il pas réussi à domestiquer les zèbres ?

12 novembre 2020 —Pourquoi n’arrive-t-on pas à monter les zèbres comme les chevaux ? Pourquoi l’homme n’a-t-il pas réussi à domestiquer les zèbres qui semblent très proches des chevaux ?

Les hommes ne sont pas capables de dresser tous les animaux. Pour réussir cette action, il faut remplir un certain nombre de critères : pour être domestiqué, l’animal doit pouvoir se reproduire en captivité, et ne doit pas être trop difficile sur ses choix de nourriture. Il faut aussi une hiérarchie sociale dans le groupe,  il f, que l’un d’entre eux  puisse devenir chef de groupe. Pour cela, il doit avoir un caractère agréable et ne jamais paniquer.

L’absence d’au moins un de ces facteurs peut empêcher l’espèce d’être domestiquée. Les zèbres entrent dans cette catégorie sur bien des points.

Les colonialistes européens venus en Afrique au XIXe siècle voulaient domestiquer les zèbres. C’était plus facile pour eux que de transporter des chevaux sur le continent. Le choix des zèbres n’était pas seulement une option rentable. Ils avaient également une résistance aux maladies transmises par la mouche tsé-tsé.

Les Africains n’avaient pas apprivoisé les zèbres car contrairement aux chevaux qui galopent dans les prairies, les zèbres vivent dans un stress permanent, fuyant et même parfois s’engageant dans un combat avec des prédateurs. La sélection naturelle a transformé les zèbres en animaux nerveux et agressifs. Acculé, un zèbre peut battre un lion à mort.

Les zèbres n’ont pas de hiérarchie sociale. Ils se rassemblent en groupes mais cela est juste une technique de survie. Ce ne sont pas des animaux sociaux.

Le dos des zèbres n’est pas non plus conçu pour les longues randonnées, encore moins pour porter de lourdes charges. Ils sont plus petits et plus faibles que les chevaux.

Bien que les zèbres ne puissent pas être apprivoisés à grande échelle, la domestication des animaux individuels peut parfois réussir. Lord Walter Rothschild a dressé un groupe de zèbres pour tirer la voiture dans laquelle il entra dans le palais de Buckingham afin de démontrer qu’il était possible de les dresser. Mais malheureusement, un cas ne fait pas une généralité.

François Deymier (rédaction btlv.fr)

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