LE DÉBUT DE LA JEUNESSE ÉTERNELLE ? : ce n’est pas pour tout de suite, mais il y a de l’espoir

19 août 2018 : Certains appellent cela le Graal ou la fontaine de Jouvence, mais, quel que soit le nom qu’on lui donne, leur but est de ne plus vieillir. Imaginez-vous toute votre vie avec un physique de trentenaire. Si cela reste encore de l’ordre du fantasme ou de la science-fiction, il est bon de signaler que des chercheurs y travaillent depuis des années.

CELLULES SÉNESCENTES

Ce sont des cellules dites « sénescentes » qui sont responsables de notre vieillissement en s’accumulant dans nos organes et nos tissus. Une équipe de scientifiques annonce avoir réussi à inverser le processus de vieillissement de nos cellules. Si on peut s’imaginer vivre toute notre vie et mourir avec un physique de jeune et belle personne, les chercheurs rappellent que cette découverte pourrait, avant tout, permettre de fabriquer des médicaments anti-dégénérescence. Un pas important pour notre santé, car actuellement nos anciennes cellules détériorées, qui n’ont plus d’utilité, mettent à mal les cellules saines qui les entourent. Un processus qui laissent les chercheurs dans le questionnement comme le signale Lorna Harris, professeure associée en génétique moléculaire à l’Université d’Exeter au Royaume-Uni : « En vieillissant nos cellules deviennent sénescentes et nous ne comprenons toujours pas complètement pourquoi ». Malgré tout, il y a de l’espoir avec cette découverte, ce qui rend notre chercheuse enthousiaste : « Nous avons montré qu’en traitant les vieilles cellules avec un produit chimique, qui libère de petites quantités de sulfure d’hydrogène (une molécule que l’on trouve naturellement dans notre corps), nous pouvions augmenter les niveaux de certains facteurs d’épissage et rajeunir les vieilles cellules humaines ».

LES DANGERS

Dans toute avancée ou découverte scientifique, il y en a un « danger »… Ici, il se cache dans le sulfure d’hydrogène, comme le déclare Lorna Harris : « Le problème est que le sulfure d’hydrogène peut être toxique en grandes quantités »… « nous avons dû trouver un moyen de le libérer directement à l’endroit de la cellule où il est nécessaire »… Et c’est là, toute la prouesse de l’équipe de recherche, car « Cela pourrait diminuer les effets secondaires ». Ce qui n’est pas négligeable quand on sait qu’ils peuvent être à risques.

VIEILLIR EN BONNE SANTÉ

Cette étude donne de l’espoir aux futurs seniors qui pourront, peut-être, grâce à cette découverte, éviter les maladies dégénérescentes liées à la vieillesse. Il est évident que les futures générations auront les moyens de vivre jeunes et beaux, et peut-être même d’éviter certaines maladies.

Bob Bellanca (btlv.fr/source Université d’Exeter)

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