(ÉVOLUTION) La théorie de Darwin mise à mal par l’intelligence artificielle

22 décembre 2020 – Depuis que la Théorie de l’évolution a été énoncé, il y a 161 ans par Charles Darwin, cette hypothèse a été accepté dans le monde scientifique puis transmise dans les écoles. La théorie de Darwin semble avoir été remise en question par des chercheurs via l’intelligence artificielle. Ils auraient découvert autre chose. D’après le Britannique, une extinction massive des espèces permettrait aux autres, une évolution et une diversification tout aussi importante. Pour exemple, l’extinction des dinosaures au Crétacé-Paléogène quand, environ 60 % des espèces avaient disparus. Les plus petits mammifères auraient alors profité de territoires sans prédateur afin de vivre et d’évoluer en toute quiétude.

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L’étude venant de paraître dans Nature met en évidence statistiquement que cette hypothèse et loin d’être toujours vraie :

Il y a 445 millions d’années, probablement à cause de la glaciation, 85 % d’espèces marines ont disparu.

Entre 380 et 360, à cause d’une chute de l’oxygène dans l’eau océanique (ou d’une explosion d’étoile), 75 % des espèces marines ont disparu.

Entre 252 et 245 millions d’années, 70 % des vertébrés terrestres et 95 % des espèces marines ont disparu.

35 % des espèces terrestres et 75 % des espèces marines ont disparu en 201 millions d’années.

Puis, il y a 66 millions d’années, il y a eu environ 60% d’extinction globale.

L’intelligence artificielle a détecté 7 extinctions de masse supplémentaires, 15 radiations de masse, et 2 évènements d’extinction et de radiation de masses simultanées.

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Visualisation des impacts à long terme des événements majeurs d’extinction et de “radiation” (création de nouvelles espèces). Les couleurs représentent les périodes géologiques : le quaternaire actuel est représenté en vert et la transition entre le rouge et le bleu marque la fin de l’extinction de masse du Permien (-250 millions d’années) © J. HOYAL CUTHILL ET N. GUTTENBERG

Pour arriver à ces résultats, les chercheurs se sont servis de la puissance informatique afin de calculer des écarts statistiques de données de 1 273 254 fragments de fossiles de 171 231 espèces. L’IA a alors pu évaluer si une espèce avait pu être contemporaine d’une autre. Cela s’appel la co-occurrence temporelle.

La thèse de la « destruction créatrice » a par ailleurs, laissé place à la « création destructrice » car l’algorithme a mis en évidence qu’une radiation de masse pouvait avoir un effet de dégradation sur l’environnement ; en conséquence, une extinction plus ou moins massive.

Les théories sont parfois rattrapées par l’histoire, même si la réalité est parfois révélée par l’intelligence artificielle. Pour aller plus loin, voici l’émission « Des codes E.T dans notre ADN ? » avec Pierre-Alexandre Ponant (réservé aux abonnés).

Thierry Penin (rédaction btlv.fr)

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