4 mars 2018: Cette étude américaine faite le 14 février se base sur les télomères, l’ADN à l’extrémité d’un chromosome. 1954 femmes entre vingt et quarante quatre ans ont fait le test et les chercheurs en ont conclu que les femmes qui ont des enfants auraient des télomères 14,2% plus courts que celles sans enfants. La différence biologique dans l’usure va jusqu’à onze ans entre les deux groupes.
UNE ETUDE CONTRADICTOIRE
Les études se contredisent néanmoins. En 2016, des chercheurs canadiens ont découvert, au contraire, que plus une femme avait des enfants, plus ses télomères étaient longs et donc, ses chances de longévité élevées. La raison, selon eux, était que lors de la grossesse, les oestrogènes, alors en quantité, ont un pouvoir antioxydant.
Alors quelle étude est la plus fiable? L’étude américaine explique que le stress que pourrait engendrer l’éducation d’un enfant pourrait vieillir prématurément les cellules d’une maman mais aucune explication scientifique n’est donnée.
Les recherches sont donc à poursuivre avant de poser une conclusion définitive.
Claire Younsi (btlv.fr/ source Oxford academic)
