(SCIENCE) Pourquoi Nikola Tesla utilisait toujours les chiffres 3, 6 et 9 ?

29 décembre 2020 – D’origine serbe et reconnu comme l’un des plus grands scientifiques de la fin du XIXème et du début du XXème siècle, Nikola Tesla (Никола Тесла en serbe cyrillique), est né dans l’actuelle Croatie en juillet 1856 et nous a quitté le 7 janvier 1943 à New York. Ingénieur Américain et inventeur – il préférait dire de lui un « découvreur » – il est connu pour son impact dans le déploiement du courant alternatif. Il a travaillé avec Thomas Edison puis avec George Westinghouse avec qui il enregistra bon nombre de ses brevets : 300 brevets pour 125 inventions qui ont été, à tort attribuées à Thomas Edison. Il avait aussi décrit des méthodes novatrices dans la « conversion de l’énergie ».

Il s’était fixé l’objectif de distribuer, sans fil, l’électricité gratuitement pour tous les foyers. A l’instar de certains grands artistes comme le peintre Vincent van Gogh ou la poétesse Emilie Dickinson, c’est après sa mort que Nikola Tesla a été découvert du grand public, dans les années 1990. D’ailleurs, son nom a été donné à l’unité internationale d’induction magnétique, le tesla (T) mais aussi à la marque de voitures en 2003.

Sa rencontre avec le philosophe et maître spirituel du XIXème siècle, Swami Vivekananda – viveka signifiant « discernement » et « ananda » voulant dire béatitude – qui a fait découvrir l’hindouisme au monde occidental, a peut-être inspiré le « découvreur ». Après cette rencontre, Nikola Tesla aurait été désintéressé par l’argent et par le pouvoir mais le « découvreur » et Svami Vivekananda furent ami jusqu’à la mort du maitre spirituel en 1902.  Tesla mourut le 7 janvier 1943, seul et sans argent dans sa chambre d’ hôtel.

Les chiffres 3,6 et 9 ont été largement utilisé par Nikola Tesla, dans sa vie, ses expériences ou pour ses inventions. Superstition, ésotérisme, TOC (trouble obsessionnel compulsif) ou stratégie mathématique, il était, à l’époque, difficile de savoir si c’était une croyance ou si cette utilisation méthodique des chiffres par le « savant fou » avait un impact réel. Nikola Tesla indiquait que ces chiffres étaient d’une importance capitale. : « Si vous connaissiez la splendeur des nombres 3, 6 et 9, vous auriez la clé de l’univers ». D’ailleurs certains textes anciens furent écrits en se basant sur ces chiffres. Nikola Tesla avait même calculé les points nodaux autour de la planète en fonction des chiffres 3, 6 et 9.

Les mathématiques, le nombre d’or φ (phi) ou encore la géométrie sacrée, comme toutes les sciences anciennes, ont été découvertes et non « inventés ». Ce langage est une loi universelle. En effet, dans n’importe quelle région de l’Univers, 1+2 = 3. Un système fondamental semble être un modèle dans la nature : «Les puissances du système binaire». Les cellules embryonnaires, par exemple, se développent selon un « modèle sacré » qui, partant de 1 double, à chaque fois : 1, 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128, 256. En mathématique vortex, un autre schéma se répète : 1, 2, 4, 8, 7 et 5, … C’est Marko Rodin qui a découvert, à l’intérieur du Vortex Math (la science de l’anatomie du torus), ce motif répétitif.

D’après Rodin, 3, 6 et 9 n’existent pas dans cette suite et, selon lui, ces nombres doivent représenter un vecteur de la troisième à la quatrième dimension, nommé «champ d’écoulement». Ce champ serait une énergie d’une autre dimension qui aurait une influence sur l’énergie des six autres 1,2,4,5,7 et 8.

Un étudiant de Marko Rodin, Randy Powell, énonce que ce serait la clé de l’énergie libre, celle que Nikola Tesla aurait cherché jusqu’à ces derniers jours.

Quoi qu’il en soit, le chiffre 3 a toujours eu une importance dans beaucoup de civilisation : il est fréquemment associé à la perfection, à l’ordre, à l’achèvement, à la réconciliation ou à la fécondité, il permet la fusion du 1 et du 2 : si le chiffre 2 représente la dualité, le chiffre 3 semble réconcilier les opposés et unir les contraires.

Pour certains, d’ailleurs, « tout fonctionne par 3 » : Proton, neutron, électron ; état solide, liquide ou gazeux ; Soleil, Terre, Lune ; Le Père, la Mère et l’enfant ; naissance, vie, mort ; corps, âme, esprit ; les 3 couleurs primaires : bleu, jaune et rouge; thèse, antithèse, synthèse ; matériel, spirituel, divin ; passé, présent, l’avenir ; minéral, végétal, animal ou encore les 3 pouvoirs décrits dans les textes sacrés : royal, sacerdotal et prophétique.

D’ailleurs le 3 est présent dans le symbole du Om. Om̐, Om, aum, (sanskrit : ॐ (devanagari); translittération IAST : oṃ) est la syllabe sanskrite que l’on retrouve dans l’hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme, le sikhisme, ainsi que dans le brahmanisme. On la nomme aussi pranava mantra ou udgitha (« mantra primordial », le mot prāṇa signifiant aussi « vibration vitale »). Pour les hindouistes, Om̐ représente le son originel, primordial, duquel l’Univers se serait fondé.

Pour tenter de percer ces mystères, vous pouvez voir ou revoir l’émission  « Les Affranchis de l’info : Codes secrets de l’humanité, qui les ordonne ? » (réservé aux abonnés).

Thierry Penin (rédaction btlv.fr)