(OVNI) Au Cnes, le sujet des OVNIs est pris très au sérieux

17 août 2021 – Cela fait maintenant près de 44 ans que le Centre national d’études spatiales (Cnes) enquête sur les témoignages de personnes qui signalent avoir vu des OVNIs. Au total, sur 2923 cas rapportés, 99 cas restent aujourd’hui sans réponse, bien que des investigations sérieuses aient été menées.

Afin d’étudier les nombreux cas d’OVNIs qui sont signalés chaque année, le Cnes dispose d’un organisme dédié uniquement à ces phénomènes basés à Toulouse. Cet organisme se nomme le groupe d’étude et d’information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Geipan). Le but du Geipan est de collecter, d’analyser et d’archiver les phénomènes aérospatiaux non identifiés mais aussi d’informer le public à leur sujet. C’est d’ailleurs le seul service civil au monde dans cette spécialité. Il est composé actuellement de cinq employés, dont deux à temps plein et trois à mi-temps ainsi qu’une vingtaine d’enquêteurs bénévoles issus des quatre coins du territoire. Parmi lesquels un agent SNCF, un ingénieur, un membre du CNRS, ou encore des retraités. Tous ont un point commun, ce sont des passionnés d’ufologie. Le Geipan est d’ailleurs dans une période chargée actuellement s’il y a encore quelques années le nombre de signalements tournait autour de 300. Il semble qu’avec le confinement le nombre de témoignages ait radicalement augmenté. Comme le confirme le responsable actuel Roger Baldacchino qui estime qu’actuellement son service reçoit en moyenne 600 sollicitations par an qui donnent lieu à 150 enquêtes. Cependant l’année a été particulièrement faste avec près de 1200 signalements mais qui ont mené à seulement 180 enquêtes. Une augmentation qui serait due selon Roger Baldacchino au confinement qui a poussé les gens à plus observer le ciel ce qui explique cette hausse soudaine de témoignages.

LES OVNIS UN SUJET ÉTUDIÉ AVEC SÉRIEUX PAR LE GEIPAN

Si les témoignages recensés par le Geipan sont nombreux, la majeure partie ne donne lieu à aucune enquête. Les conditions pour qu’un témoignage donne lieu à une enquête sont rigoureuses. Soit le témoignage a été entendu par les gendarmes et un procès-verbal a été transmis. Soit le témoin a rempli ce que le Geipan appelle un “questionnaire terrestre” qui est un questionnaire d’une quarantaine de questions à travers lequel le témoin va devoir faire une description détaillée de ce qu’il a vu. Ce rapport est ensuite classifié après enquêtes en différentes catégories. A pour les phénomènes parfaitement identifiés, B pour les phénomènes probablement identifiés, C pour les phénomènes non identifiés en raison d’un manque de données et D pour les phénomènes non identifiés après enquête. Les enquêtes menées par le Geipan sont également très rigoureuses car elles utilisent les mêmes méthodes de travail que celles du centre spatial français. Dont le principe est en fait simple, il s’agit de mener un interrogatoire sans dénaturer l’information. Une méthode qui doit s’appliquer sur le terrain en présence du témoin. Après quoi l’enquêteur se doit de juger si le témoignage est recevable ou non. Les témoignages les plus fascinants deviendront les fameux dossiers classés D, des cas inexpliqués, qui continuent de faire fantasmer les amateurs d’ufologie. Quoiqu’il en soit après plus de quarante ans d’existence, le Geipan est désormais pris très au sérieux par des organismes d’état comme l’armée française ou la direction générale de l’aviation civile. Il ne fait donc aucun doute que si un jour en France, l’existence des extraterrestres est révélé au grand jour, le Geipan aura joué un grand rôle dans cette reconnaissance.

Pierre-Alexis Lagèze (rédaction btlv.fr) 

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