1er mars 2021 — Selon le dicton : mariage pluvieux, mariage heureux, mais visiblement, il n’y a pas que la météo qui joue un rôle, dorénavant il faudra également scruter l’ADN !
En effet, selon de nouvelles recherches, la longévité d’un mariage pourrait dépendre de l’ADN. Les scientifiques ont découvert que les variations d’un gène peuvent être directement liées à la satisfaction relationnelle au cours des trois premières années du mariage.
Dans une étude publiée dans Nature Scientific Reports, les chercheurs ont analysé 142 jeunes mariés (soit 71 couples). Les scientifiques ont trouvé un lien entre la variation du gène CD38 (en particulier la variante «CC»), un gène qui agirait sur la confiance et la gratitude.
DES COUPLES SONDÉS PENDANT TROIS ANS
Trois mois après le mariage, les scientifiques ont prélevé des échantillons d’ADN des jeunes mariés. On leur a également demandé de remplir un questionnaire tous les quatre mois pendant trois ans. Sur ce questionnaire, Chacun des partenaires a déclaré l’indice de satisfaction de leur union.
Puis, à la fin de l’étude, les chercheurs ont simplement comparé les résultats du sondage aux variations du CD38.
Les résultats ont montré que les personnes avec une variation CC (il existe également des variations AC et AA) ont déclaré avoir plus de confiance et de plaisir dans leur relation.
“Les gens avec le CC se sentaient plus reconnaissants envers leur binôme, et ont confirmé une plus grande confiance, ils sont plus indulgents envers lui et étaient plus satisfaits de leur mariage que les personnes avec AC / AA”, – ont expliqué les chercheurs.
UN TRAVAIL SUR SOI NÉCESSAIRE
Les scientifiques soulignent que les meilleures relations ne se construisent pas uniquement sur les gènes. Il faut juste que les personnes qui ont un génotype différent doivent «travailler un peu plus sur elles-mêmes».
Auparavant, des chercheurs de l’Université du Michigan avaient conclu que «les opposés ne s’attirent pas», contrairement à la croyance populaire, et qu’une personne choisit un individu «similaire» pour se marier.
François Deymier (rédaction btlv.fr)