21 octobre 2024 – En banlieue parisienne, c’est au total 38 tombes qui ont été découvertes par les archéologues lors d’une fouille dans le sous-sol d’une maison.
Après qu’un propriétaire ait découvert un squelette dans la sous-sol de sa maison en banlieue parisienne, des archéologues ont été appelés afin d’effectuer des fouilles qui se sont étalées durant l’hiver 2023-2024. Menées par les archéologues du Centre de recherche Archeodunum, elles ont révélé des découvertes importantes.
Selon un communiqué traduit d’Archeodunum la découverte du premier squelette par le propriétaire n’était que le début d’une fouille archéologique qui a conduit à la découverte de 38 sépultures réparties dans quatre salles.
Les chercheurs avaient connaissance depuis longtemps de la présence d’un cimetière du Moyen Âge à cet endroit grâce à plusieurs sarcophages en plâtre de l’époque, précédemment découverts. Ils ont toujours pensé qu’ils étaient liés à la chapelle Notre-des-Champs.
Pour les archéologues, la chapelle aurait été construite au VIIe siècle sur le site d’un temple païen, bien qu’aucune preuve de construction n’ait été trouvée, selon Archaeodunum.
Jusqu’à présent, les tombes du cimetières n’avaient jamais fait l’objet d’une étude scientifique précise le communiqué. Ces nouvelles fouilles ont révélé des tombes bien plus anciennes que ce que les archéologues attendaient, datant du IIIe siècle après J.-C. jusqu’au Xe siècle.
DES TOMBES DU MOYEN-ÂGE
Ce n’est qu’au début du Moyen Âge que les pratiques funéraires ont commencé à évoluer. À cette époque, les défunts étaient enterrés dans des cercueils, parfois décorés, mais ceux récemment découverts ne l’étaient pas, selon Archaeodunum.
A l’époque il n’était pas rare de mettre plusieurs défunts dans le même sarcophage, bien qu’ici, ceux qui ont été retrouvés contenaient les restes d’une seule personne.
Pour le moment, des analyses plus poussées du cimetière sont en cours, ce qui, espèrent les spécialistes, permettra de résoudre des questions restées sans réponse. Les archéologues espèrent découvrir le sexe, l’âge du décès et les conditions de vie des personnes dont les restes ont été exhumés, selon Archaeodunum.
Ils souhaitent également découvrir combien de personnes vivaient dans la région pendant l’Antiquité et le Moyen Âge, et apprendre d’avantage sur la façon dont les traditions funéraires ont évolué au fil du temps. Pour ne rien louper de l’actualité archéologique, inscrivez-vous à la newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv)
