22 novembre 2024 – Un pendentif en bronze vieux de 1 600 ans a été découvert en Turquie. L’ amulette rare du Ve siècle qui représente un tueur de démons pourrait corroborer un passage manquant des Écritures affirmant que le roi Salomon avait le pouvoir sur le mal.
Sur le pendentif en bronze on peut lire l’inscription en grec ancien : « Notre Seigneur a vaincu le diable ». Selon la théologie, Salomon fils du roi David, était au centre centre d’un chapitre écrit entre le 1er et le 5e siècle après J.-C. qui ne fut pas accepté dans la Bible canonique en raison de l’accent mis sur la magie et la démonologie.

Crédit photo : Karabuk University
Ce sont les archéologiques qui font les fouilles dans l’ancienne cité d’Hadrianopolis qui ont découvert l’amulette. Trouvée parmi les ruines d’une structure militaire, ils suggèrent qu’un soldat la portait sachant que Salomon pouvait chasser les pouvoirs du mal. Par ailleurs, au dos de l’amulette, on peut également lire les noms de quatre saints anges, Azrail, Gabriel, Michel et Israfil, ce qui soutenait l’idée que l’amulette était utilisée comme symbole de protection.
UN ROI FACE AUX DEMONS
Salomon apparaît dans trois livres de la Bible, 1 Rois 3:12 affirmant que Dieu lui a donné « un cœur sage et intelligent, de sorte qu’il n’y aura jamais eu personne comme toi et qu’il n’y en aura jamais ». Toutefois, le Testament de Salomon présente le roi sous une autre facette, celle d’un roi combattant les démons. Dans tous les cas, l’amulette montre que les peuples anciens croyaient aux démons. Cette découverte est importante comme le déclare le professeur Ersin Çelikbaş, du Département d’archéologie, de la Faculté des lettres, et de Université de Karabük : « Aucun exemple similaire n’a été trouvé auparavant dans cette zone géographique…Ce pendentif, utilisé comme amulette, attire l’attention par les inscriptions des deux côtés et la représentation qui y figure…L’amulette représente le prophète Salomon sur un cheval, tenant une lance, vainquant le diable ».
Les anges mentionnés au dos du pendentif font partie de différentes religions. Cependant, le Dr Çelikbaş a expliqué que lui et son équipe pensaient que le pendentif était un artefact chrétien. Pour ne rien louper de l’actualité archéologique mystérieuse, inscrivez-vous à la newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv source Université de Karabük)