19 mars 2025 – Des scientifiques ont peut-être élucidé l’un des miracles les plus stupéfiants de la Bible : la séparation de la mer par Moïse. Dans un article du dailymail.co.uk, des chercheurs affirment que « nous savons maintenant comment Moïse a réussi à diviser la mer ».
Cet événement, où Moïse aurait séparé la mer Rouge, est crucial dans l’histoire du judaïsme et du christianisme, et figure parmi les miracles les plus impressionnants décrits dans la Bible. Toutefois, des chercheurs estiment que cet événement, survenu il y a environ 3 500 ans, n’était pas un miracle. Ils suggèrent que ce phénomène pourrait être expliqué par des conditions météorologiques extrêmes combinées à des caractéristiques géologiques favorables.
Selon le récit biblique, Moïse a ordonné aux eaux de la mer Rouge de s’écarter pour permettre le passage des Hébreux fuyant l’Égypte. Cependant, une modélisation informatique récente par une équipe du Centre national de recherche atmosphérique (NCAR) a montré que des vents puissants soufflant à environ 96 km/h dans la direction adéquate pouvaient créer un passage de 4,8 km de large dans la mer. Lorsque ces vents se calmaient, les eaux revenaient avec force, engloutissant les Égyptiens à leur poursuite. Carl Drews, océanographe au NCAR, explique que cet événement, bien que surnaturel, avait des explications naturelles. Le véritable miracle réside dans le timing de la traversée.
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À QUEL ENDROIT MOÏSE A RÉELLEMENT SÉPARÉ LES EAUX ?
Historiquement, la séparation de la mer Rouge par Moïse est associée au golfe d’Aqaba, une des zones les plus larges et profondes de la mer Rouge, mesurant 25 km de large et 900 m de profondeur en moyenne. Cependant, son point le plus profond atteint 1850 m et sa topographie complexe rendent une traversée à pied impossible, même avec une aide divine. Des découvertes archéologiques récentes suggèrent que l’événement aurait eu lieu au golfe de Suez, une zone plus étroite et moins profonde, facilitant ainsi la traversée.
Les scientifiques affirment que la traversée du golfe de Suez est non seulement faisable, mais qu’elle a déjà été réalisée dans le passé, notamment en 1789, par Napoléon Bonaparte qui a traversé une partie du golfe à marée basse avec des soldats. Une opération périlleuse car le retour de la marée haute et de grosses vagues ont failli emporter son groupe.
Le Dr Bruce Parker, ancien expert de la NOAA, suggère que Moïse aurait pu tirer parti de ses connaissances sur les marées pour traverser la mer Rouge. Toutefois, cette explication ne prend pas en compte un aspect essentiel du récit biblique, qui mentionne un vent d’est puissant soufflant toute la nuit, asséchant les eaux et les divisant. Certains chercheurs estiment que cette mention du vent est cruciale pour comprendre le miracle. Nathan Paldor, océanographe à l’Université hébraïque de Jérusalem, a calculé que lorsqu’un vent fort souffle du sud sur le golfe, il pousse l’eau vers le large, découvrant ainsi le fond marin. Ses calculs indiquent qu’un vent du nord-ouest à 65-70 km/h aurait pu permettre le passage des Israélites.
Tous les chercheurs ne sont pas d’accord avec cette théorie et soulignent que la Bible mentionne un vent d’est, tandis que les calculs de Nathan Paldor évoquent un vent du nord-ouest. Cependant, le scientifique soutient que l’expression hébraïque originale pourrait aussi désigner un vent du sud-est ou du nord-est. D’autres théories existent, comme celle qui situe la traversée dans le delta du Nil, près du lac Tannis. Selon celle-ci, les Israélites auraient traversé la mer des Roseaux, une référence aux roseaux abondants dans cette région. Une autre hypothèse suggère que la séparation des eaux aurait été causée par un tsunami, provoquant un retrait temporaire des eaux. Toutes ces divergences montrent, encore une fois, que les voix du Seigneur sont impénétrables. Pour rien louper de l’actualité des mystères sacrés, inscrivez vous à la newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv source Dailymail uk)
