28 avril 2022 – Il y a quelques jours, nous évoquions dans nos colonnes le défi lancé par le réalisateur David Rolfe au British Museum à propos du Saint Suaire et d’une réplique exacte du linceul à produire. Cette initiative faisait suite à l’annonce du musée annonçant que la relique sacrée ne daterait pas de l’époque du Christ.
Une affirmation balayée cette fois par un nouveau test scientifique qui date bien la relique emblématique au 1er siècle.
Détail d’une copie du Saint Suaire de Turin, en Italie
Considéré par beaucoup comme le véritable tissu funéraire de Jésus, le Suaire de Turin, qui se trouve aujourd’hui dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin en Italie, est l’objet depuis longtemps de nombreux débats et controverses.
LE POINT DE DISCORDE
L’un des principaux points de discorde a toujours été son authenticité en raison de son âge. En 1988, une analyse au carbone 14 avait fait l’effet d’une bombe car elle suggérait que le Saint Suaire n’avait, en fait, que 700 ans ce qui avait conduit à suggérer qu’il était probablement un faux médiéval. Les chercheurs avançaient que pour être considéré comme authentique, sa datation devait remonter à l’époque de Jésus soit à 2 000 ans.
Sculpture de l’enterrement de Jésus Christ après la crucifixion dans la Cathédrale de Saint Corentin à Quimper, Bretagne / © Cathédrale de Saint Corentin
UN NOUVEAU TEST QUI RELANCE LA DÉBAT
Un nouveau test utilisant une technique connue sous le nom de diffusion des rayons X à grand angle (WAXS) viennent de contredire les découvertes de 1988 en indiquant que le linceul a finalement vraiment 2 000 ans.
Selon le scientifique italien Liberato De Caro, la datation au radiocarbone n’est pas une technique fiable pour dater le tissu et la nouvelle méthode de diffusion des rayons X (WAXS) fournit un résultat plus fiable. Selon lui :
« Les échantillons de tissu sont généralement sujets à toutes sortes de contaminations, qui ne peuvent pas toujours être contrôlées…Si la procédure de nettoyage de l’échantillon n’est pas minutieusement effectuée, la datation au carbone 14 n’est pas fiable ».
Le scientifique italien Liberato De Caro. @ Crédit photo Università dell’Anziano
En plus de dater le linceul de l’époque de Jésus, les scientifiques ont également découvert des traces de pollen sur le tissu que l’on ne trouve qu’au Moyen-Orient. Si cela est confirmé, ce serait une preuve supplémentaire que le linceul est en fait authentique.
Bob Bellanca (rédaction btlv.fr Source CBN)
