COVID-19 : son apparition de plus en plus mystérieuse

10 juillet — la Covid-19 qui parcourt le monde et qui a touché des millions de personnes ne viendrait pas forcément de Chine selon des chercheurs d’Oxford.

Ce virus pourrait être resté en sommeil à travers le monde pendant un long moment avant d’avoir émergé lorsque les conditions étaient favorables à sa croissance.

Pour Tom Jefferson, l’un des scientifiques de l’université d’Oxford, pour ce virus il existe de plus en plus de preuves qu’il était « partout » avant qu’il n’apparaisse en Chine au mois de décembre. « On est peut-être confronté à un virus qui est resté en sommeil à travers le monde et a émergé lorsque les conditions environnementales étaient propices à sa croissance », a déclaré le chercheur au Telegraph.

DES TRACES EN ESPAGNE, EN ITALIE, AU BRÉSIL

Neuf mois avant sa découverte à Wuhan, des traces de Covid-19 ont été trouvées en Espagne, en Italie ou encore au Brésil. Des virologues espagnols ont trouvé des traces du virus dans des échantillons d’eaux usées collectés à Barcelone en mars 2019.

Il n’aurait pas été repéré parce que c’était la saison de la grippe, que personne ne le cherchait, et surtout qu’il était encore inconnu.

Des échantillons analysés à Turin et Milan à la mi-décembre ont également montré des résultats positifs, tandis que des experts ont trouvé des traces au Brésil, à Florianopólis en novembre dernier.

RECHERCHER LES VOIES DE TRANSMISSION

Selon Tom Jefferson le virus semble se propager dans des environnements tels que les usines alimentaires et les usines de conditionnement de viande. Cela pourrait permettre de découvrir de nouvelles voies de transmission telles que les systèmes d’égouts.

Selon le professeur, il y aurait un parallèle avec la grippe espagnole qui, en 1918, avait tué 30 % de la population des Samoa occidentales alors qu’elle n’avait aucun contact avec le monde extérieur. « Cela s’explique par le fait que les agents pathogènes du virus ne viennent de nulle part et ne vont nulle part. Ils sont toujours là et quelque chose les enflamme », assure-t-il, avant de rappeler la quantité importante de virus se trouvant dans les eaux usées et la quantité croissante de preuves de la transmission fécale de ces derniers.

François Deymier (rédaction btlv.fr/source The Telegraph)

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