2 décembre 2022 – La question de la destinée est récurrente dans toute les cultures. Peut-on y échapper ? Quelqu’un joue-t-il notre vie aux dés ? Si cela s’avère vraie, cela veut dire que nous n’avons aucun pouvoir sur notre vie. C’est effrayant mais certains invités de btlv.fr le pensent.
D’autres au contraire, et cela permet de se dire que l’on peut faire ce l’on veut, épouser les carrières que l’on a décidé, avoir la vie privée de notre choix, estiment que l’adage : Si on veut on peut est bien une réalité.
SUBIR OU CHOISIR ?
Le bon sens veut que le libre arbitre doit l’emporter même si beaucoup trouvent que c’est un lourd fardeau à porter. Certes, notre milieu social, notre culture, nos racines, nos transmissions transgénérationnelles influencent grandement nos vies mais il est indispensable d’envisager que nous avons les moyens de piloter nos vies, d’avoir des rêves et de pouvoir les atteindre. Si notre vie est écrite avant notre naissance, il est inutile d’apprendre, de travailler, et d’essayer de la réussir.
Même si le mot destin vient du latin « destinare » qui veut dire fixer, attacher, dans l’émission avec Gérard Grenet, disponible sur btlv.fr, ce guérisseur magnétiseur, radiesthésiste, consultant, formateur, conférencier & auteur estime que notre volonté est le seul moteur de notre vie. Pour lui, nous sommes les créateurs de notre vie :
« Je pense qu’il y a un grand réel avec des strates de possibilités et nous allons choisir des éléments de ce réel…Alors dire que tout est écrit et que l’on ne peut pas y échapper, je pense que non ! »
Gérard Grenet sur la plateau de btlv.fr
Échapper au destin fut le thème des grandes tragédies grecques et même si l’on sait comment elles finissent, l’histoire de l’humanité nous montre que rien n’est figé et heureusement. Des individus issus de milieux sociaux défavorisés arrivent à réussir dans la vie et très souvent leur vie et cela est synonyme d’espoir pour tout le monde.
PAS DE FATALITÉ
Le champ lexical est peut-être celui qui brouille le plus les pistes de notre réflexion sur le destin. Le mot hasard vient de l’arabe andalou الزهر , az-zahr (« dé, jeu de dés »), nommé d’après l’arabe زهر , zahr (« fleur ») car la face gagnante du dé portait une fleur. Reste à savoir si le fait que le dés tombe sur la fleur n’est pas un coup du destin.
Si les psychologues n’utilisent jamais le mot destin, l’idée même de la psychologie est qu’il existe des lois naturelles qui gouvernent la psyché humaine. La science n’existe que s’il possible de prévoir, expliquer, et mesurer. Là encore, cela embrume notre réflexion sur le destin.
CHOISIR C’EST REFUSER
Il n’est pas rare de penser à la vie que l’on aurait eu si on avait accepté telle ou telle proposition, si nous n’avions pas quitté telle ou telle personne, si nous avions étudié une autre matière que celle choisie. Est-ce dans ces moments que le destin montre son visage ? Ou est-ce là que le libre arbitre est dans sa pleine réalité ou son réel pouvoir ?
Si le libre ouvre le champs de tous les possibles, il ne doit pas faire oublier que choisir c’est refuser l’autre possibilité et accepter ce qu’engendre notre choix. C’est peut-être la responsabilité que ceux qui croient au destin ne veulent pas endosser ! Pour découvrir ce qu’en pense Gérard Grenet le replay de « Sommes-nous créateurs de notre réalité ? » est en ligne ici.
Bob Bellanca (rédaction btlv.fr)
