Les barreurs de feu soigneraient les brûlures énergétiquement

5 avril 2022 – Il serait possible de soigner des brûlures grâce à des capacités énergétiques. Les personnes qui pratiquent cette médecine différente de celle que l’on connaît, sont appelées les barreurs ou coupeurs de feu. Ils seraient dotés d’un don les permettant de soigner les personnes dans le besoin.

Il s’agit d’une médecine de plus en plus courante. Bien que cette méthode ne fasse pas l’unanimité, les personnes qui en bénéficient sont convaincus de son efficacité. Des hôpitaux réputés conseillent même à leurs patients de recourir à cette solution dans certains cas. La démarche est des plus simples. Un échange téléphonique et une incantation de quelques minutes suffiraient à atténuer la douleur jusqu’à la faire disparaître.

ANDRÉE SOIGNE LES BRÛLURES

Son téléphone sonne régulièrement dans sa maison près de Durbuy, un village d’environ 11 000 habitants en Belgique. Andrée reçoit plusieurs appels par semaine voire même par jour. Pour la plupart, ce sont des personnes qu’elle ne connaît pas. Ils sollicitent seulement quelques minutes de son temps pour les aider à atténuer la brûlure. Parfois, c’est pour adoucir la douleur due à un traitement de radio ou de chimiothérapie. « Je soulage aussi la douleur due au zona, aux rhumatismes, à la sciatique, et même les rages de dents ».

Le contact se fait de bouche-à-oreille, les personnes peuvent lui laisser un SMS et ils sont par la suite recontactés. « Je leur demande leur prénom et ça suffit, je raccroche et je récite ensuite quelques incantations, une formule secrète que je ne désire pas dévoiler. Ça me prend quelques minutes et les gens semblent soulager puisqu’ils me recontactent souvent pour me remercier ».

Andrée explique qu’elle ne soigne pas les douleurs. Elle est uniquement capable de les atténuer, son assistance est complémentaire avec des soins médicaux.

Même travail pour Jeanne. « On m’appelle à tout moment, même parfois la nuit. C’est déjà arrivé après un accident dans une usine de la région liégeoise où j’habite. C’est parfois un peu lourd, mais je n’ai jamais refusé d’aider quelqu’un. Je n’y trouve pourtant aucun intérêt puisque je ne suis pas rémunérée. Au contraire d’ailleurs, je refuse l’argent qu’on me propose parfois ».

Jeanne et Andrée mettent tout de même en garde. Il existe des charlatans qui profitent de ça pour manipuler et soutirer beaucoup d’argent. La prudence est donc de mise.

N’IMPORTE QUI PEUT DEVENIR COUPEUR DE FEU ?

Certaines personnes expliquent tenir ce don de leurs parents. Mais Andrée ne sait pas comment est arrivée cette capacité à pouvoir soigner les personnes. Elle explique qu’elle a été choisie et qu’elle en bénéficie aujourd’hui. « C’est quelqu’un qui a ressenti que j’étais capable de le faire qui m’a transmis ses secrets. C’est une question d’énergie et de spiritualité ».

Pour Jeanne, c’est différent. « J’ai été abordée par quelqu’un lors d’un pèlerinage en Bosnie, cette personne a estimé que ma grande foi pouvait me procurer ce pouvoir de soulager les autres. Je n’y ai pas cru, je ne voulais pas le faire, mais mon mari m’a encouragée à essayer et j’ai fini par accepter ». Elle a soulagé des centaines de personnes depuis près de 10 ans.

DES HÔPITAUX RECOMMANDENT DES COUPEURS DE FEU

De nombreux médecins et spécialistes ne sont pas très convaincus par ces pratiques médicales. Cependant certains sont beaucoup moins réticents et pensent qu’il s’agit d’une bonne chose.

À l’institut Bordet, un établissement hospitalier à Bruxelles reconnu dans le traitement du cancer, les soignants sont assez favorables à cette utilisation. « Le traitement de radiothérapie peut s’avérer agressif pour la peau et si un patient nous demande ce que nous pensons des barreurs de feu, non seulement nous ne les décourageons pas, mais nous leur conseillons même des noms de confiance s’ils n’en connaissent pas et franchement, ça fait le travail ! Nous avons pu constater des effets bénéfiques, de nombreux patients nous disent moins souffrir », précise un des membres du personnel.

Néanmoins, ils restent quand même ouverts à un effet psychologique pouvant jouer un rôle. Les retours sont malgré tout éloquents, « si ça fait du bien au patient, pourquoi s’en priver ? ».

Valentin Rican (rédaction btlv.fr)

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