7 novembre 2024 – Des archéologues, révèlent de nouvelles informations sur le mystère d’un étrange squelette composé d’ossements de cinq personnes différentes.
Dans l’étude venant d’être publiée, on peut découvrir qu’un groupe de chercheurs a entrepris d’évaluer les os de manière macroscopique pour détecter des traces de modification humaine. Ils ajoutent également avoir utilisé des échantillons prélevés sur chacun des os afin d’établir la datation au radiocarbone permettant ainsi de déterminer la période à laquelle ces cinq personnes ont vécu.
Le squelette a été découvert dans les années 1970, semblant dater de l’époque romaine, vers le IIe ou le IIIe siècle après J.-C. Cette hypothèse a également été confirmée par la découverte d’une broche osseuse récupérée près du crâne, ce qui était courant à l’époque.

Photo des différents ossements dans la tombe / Crédit image : Barbara Veselka et al, Antiquity
Cependant, la position fœtale dans laquelle le squelette a été retrouvé semble inhabituelle pour les sépultures de l’époque, provoquant la curiosité des chercheurs. Après une datation au radiocarbone, les restes envoyés en 2019 ont révélé que le crâne datait de l’époque romaine et appartenait à une femme qui a vécu entre 69 et 210 après J.C.
Par ailleurs, au cours des différentes analyses, les archéologues ont pu remarquer que les os entourant le corps appartenaient à d’autres personnes ayant vécu de longues années avant que le crâne y soit entreposé. Selon leur recherche, les ossements remonteraient à l’âge de pierre, ce qui suggère que le crâne avait été ajouté à une date ultérieure par des personnes de l’époque romaine. « La forte variabilité présente suggère que les individus ont vécu et sont morts pendant au moins trois périodes différentes » peut-on retrouver dans l’étude.
D’OÙ PROVIENNENT LES OSSEMENTS ?
Pour les scientifiques, il reste à comprendre pourquoi des ossements ont été trouvés près du corps à d’autres périodes différentes. A ce sujet, ils proposent plusieurs hypothèses.
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La première : « La perturbation de l’enterrement a peut-être nécessité des réparations par l’achèvement ou la construction d’un individu ayant un pouvoir d’action dans l’au-delà ».
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La deuxième : « Une deuxième possibilité est que l’ensemble de “l’individu” ait été assemblé pendant la période gallo-romaine, en combinant des os néolithiques d’origine locale avec un crâne de la période romaine ».
On peut ainsi dire que ces hypothèses nécessitent plus de clarté … Dans cette étude, on y apprend également que « Les os ont été sélectionnés, un emplacement approprié a été choisi et les éléments ont été disposés avec soin pour imiter l’ordre anatomique correct », et « L’enterrement qui en résulte nécessite beaucoup de soin et de planification, ainsi qu’une bonne connaissance de l’anatomie humaine ». Inscrivez-vous à notre newsletter pour être informé(e) de toute notre actualité.
Valentin Rican (rédaction btlv)