Égypte : le mystère de la momie Bashiri que personne n’ose ouvrir

26 mars 2025

26 mars 2025 – Une momie découverte par Howard Carter en 1919, est reste fermée en raison de son embaumement rare et fragile, laissant son identité mystérieuse depuis 2300 ans.

Bigfoot

Cela fait plus d’un siècle qu’une mystérieuse momie connue sous le nom de Bashiri intrigue les égyptologues. Découverte par le célèbre archéologue Howard Carter dans la Vallée des Rois, trois ans seulement avant sa découverte révolutionnaire de la tombe de Toutânkhamon, la momie demeure entourée de mystère. La particularité de cette momie est sa technique d’embaumement exceptionnellement rare, avec des enveloppes de tissus disposées selon un motif géométrique complexe rappelant le design des pyramides emblématiques d’Égypte.

Malgré de nombreuses tentatives pour percer ses secrets, les scientifiques n’ont jamais osé l’ouvrir, craignant d’endommager irrémédiablement les tissus délicats et irremplaçables. A ce jour, l’identité de l’homme embaumé demeure toujours inconnue alors que la momie fut découverte il y a plus de 100 ans par le célèbre égyptologue Howard Carter. L’archéologue suggéra rapidement qu’au vu de la technique d’enveloppement et de momification, l’individu devait être une figure importante et influente, d’autant que la découverte eut lieu lors de fouilles dans la Vallée des Rois, site réputé pour abriter les tombeaux des plus grands pharaons d’Égypte.

Bashiri

Crédit photo : Vania Teófilo / Wikipédia

POURQUOI PERSONNE N’OSE OUVRIR LA MOMIE DE BASHIRI

Pourquoi les archéologues et les chercheurs n’ont-ils pas ouvert la momie pour l’étudier plus en détail ? La réponse réside dans la fragilité des tissus momifiés eux-mêmes. L’emballage est si méticuleusement et délicatement réalisé que son ouverture pourrait endommager irrémédiablement le seul exemple connu d’une telle technique de momification. Si les tissus étaient perturbés, cela pourrait détruire des preuves historiques essentielles, susceptibles de fournir des informations supplémentaires sur les pratiques funéraires de l’Égypte antique ou sur la personne qui y repose. Face à ces inquiétudes, les spécialistes se sont tournés vers des technologies modernes et non invasives pour étudier la momie.

Des techniques comme la tomodensitométrie et les rayons X ont été utilisées pour observer l’intérieur des restes momifiés sans toucher ni endommager l’emballage. Ces scanners ont révélé des détails cruciaux, comme le fait que l’individu à l’intérieur était un homme d’environ 1,67 m. Cependant, la découverte la plus significative à ce jour est que la momification remonte à l’époque ptolémaïque de l’Égypte, vers le IIIe siècle avant J.-C.

Malgré la richesse des informations recueillies grâce à ces techniques avancées de numérisation, l’identité de la momie reste incertaine. Seule une inscription, vaguement rédigée à la hâte, à l’intérieur de la tombe fournit des indices sur le nom de l’individu. L’inscription semble être « Bashiri » ou « Neno », mais les experts n’ont pas encore confirmé avec certitude lequel, si tant est qu’il s’agisse du nom correct, est exact.

livre jp

LA SINGULARITÉ DE LA MOMIE DE BASHIRI

L’une des caractéristiques principales de la momie Bashiri réside dans les motifs complexes présents sur ses bandelettes. Ces détails artistiques offrent de précieux indices sur la vie, le statut et peut-être le rôle social de la personne. La poitrine de la momie est ornée d’une serrure latérale composée de perles disposées en forme de tête de faucon, symbole largement associé à la richesse et au pouvoir dans l’Égypte antique. Cet élément suggère fortement que l’individu occupait un rang élevé, peut-être même un rang royal ou sacerdotal.

De plus, les tissus représentent plusieurs scènes qui éclairent les pratiques funéraires de l’époque. La momie est notamment représentée allongée sur un lit, entourée des divinités Isis et Nephtys, ainsi que des quatre fils d’ Horus . Ces symboles, couramment utilisés à l’époque ptolémaïque, représentent probablement la protection et les conseils que le défunt recevrait dans l’au-delà. D’autres sections des draperies présentent des représentations d’ Anubis, le dieu de la momification et de l’enterrement, soulignant la signification religieuse de la mort et du passage de l’individu dans l’au-delà. Pour ne rien louper de l’actualité liée à l’Égypte ancienne, inscrivez-vous à la newsletter btlv.

Bob Bellanca (rédaction btlv source IDR)

Accédez à des émissions exclusives avec nos offres sans engagement
Découvrez nos offres

Partagez et suivez nous sur nos réseaux réseaux !

Facebook Twitter YouTube Instagram TikTok Twitch
La connaissance ne s'arrête pas... J'explore tout l'univers de BTLV !
Je rejoins BTLV

Partagez et suivez nous sur nos réseaux réseaux !

Facebook Twitter YouTube Instagram TikTok Twitch

Actus susceptibles de vous intéresser

Aller en haut