7 février 2025 – Bien que la communauté scientifique ait largement discrédité les « momies extraterrestres » trouvées au Pérou, les chercheurs qui les étudient continuent de croire en leur authenticité.
Le Dr José Zalce, qui a occupé le poste de directeur du service médical de la marine mexicaine, a examiné 21 de ces corps étranges. Il a découvert des « caractéristiques musculaires, des organes internes, des formations dentaires, des empreintes digitales et des usures osseuses », affirmant ainsi qu’ils étaient indubitablement des organismes biologiques. Il a même soutenu que certaines de ces momies étaient en état de grossesse, ce qui, selon lui, rendait leur falsification ou reproduction impossible. Après six années de travail avec ces spécimens, le Dr Zalce a témoigné sous serment de leur authenticité. Des études récentes sur une momie prétendument « enceinte » ont mis en lumière ce qui semblait être un fœtus en parfait état, présentant des caractéristiques physiques similaires aux momies, ce qui, selon l’équipe de recherche, constituait une preuve de leur authenticité.
L’AFFAIRE DES MOMIES DE NAZCA
Ces momies ont fait leur apparition en France pour la première fois, en 2017, par l’intermédiaire de BTLV grâce de Thierry Jamin qui nous avait communiqué des photos . Six ans plus tard, les corps furent présentés au Congrès mexicain, où Jaime Maussan, journaliste et ufologue, défendit leur authenticité avec l’appui de médecins. Ces derniers affirmèrent que les corps étaient ceux d’organismes vivants, et certains experts avaient étudié des spécimens similaires.
Jaime Maussan avait affirmé que ces êtres ne faisaient pas partie de l’évolution terrestre connue, et que 30 % de leur ADN restait inconnu. Cependant, le Dr Zalce et son équipe ont mené des analyses approfondies sur ces corps, incluant des tomographies, des radiographies, des analyses ADN et plus encore. Selon le Dr Zalce, ces résultats confirment l’authenticité organique et anatomique de ces momies.
Actuellement, un groupe de chercheurs qui a examiné près de deux douzaines de ces momies est convaincu de leur authenticité. Jois Mantilla, un journaliste péruvien, soutient les conclusions des experts, en particulier concernant la momie Montserrat, qui contenait un fœtus à trois doigts, ce que Mantilla considère comme une preuve majeure de l’authenticité des corps.
Le Dr Zalce a estimé que la momie Montserrat avait entre 1 200 et 1 600 ans. Jois Mantilla pense que ces momies appartiennent à une espèce d’hominidés encore inconnue, en raison de leurs caractéristiques physiques distinctes. Il a suggéré qu’il pourrait s’agir d’une espèce d’hominidé jamais décrite auparavant. Ce dernier a également émis l’hypothèse que ces êtres, bien que semblables aux humains, pourraient avoir été génétiquement modifiés, à l’instar de la momie nommée Maria. Une étude de cette momie, publiée en mai 2024, avait révélé qu’elle partageait des caractéristiques biologiques avec les humains, mais présentait également de nombreuses différences anatomiques et morphologiques.
DE VRAIES MOMIES MAIS PAS EXTRATERRESTRES
Les analyses avaient montré que les os de Maria s’intégraient harmonieusement sous sa peau momifiée, semblablement à un corps humain, et son crâne allongé ne montrait pas de déformation crânienne intentionnelle. Mantilla avait avancé l’idée que des gènes de chimpanzé et de bambou avaient été utilisés pour modifier génétiquement un humain d’origine asiatique. Cependant, des scientifiques n’appartenant pas à ce groupe de recherche avaient examiné deux momies et avaient obtenu des conclusions divergentes.
En janvier 2024, l’archéologue Flavio Estrada a affirmé que ces poupées étaient fabriquées à partir d’os d’animaux de la Terre et de colles modernes, ce qui prouve qu’elles n’ont pas été assemblées durant la période préhispanique. Il a conclu :
« En résumé, ce sont des poupées faites avec des os d’animaux de notre planète et des adhésifs modernes…Cces poupées ne sont pas d’origine extraterrestre. »
En revanche, Joshua McDowell, un avocat de la défense et ancien procureur du Colorado, qui a examiné l’une des momies, est un fervent croyant. Il a déclaré que les corps étudiés par Flavio Estrada n’avaient aucun lien avec ceux qu’il avait analysés. Selon lui, ces corps étaient des poupées folkloriques conçues pour imiter des êtres à trois doigts, qui avaient été saisies à l’aéroport. Les propos d’Estrada n’ont pas freiné l’investigation du Dr Zalce et de son équipe sur ces corps énigmatiques. Le médecin a déclaré que tous les chercheurs sérieux impliqués avaient confirmé qu’il s’agissait de corps non humains avec des caractéristiques anatomiques distinctes, comme le fait d’avoir trois doigts, et qu’il n’y avait aucune preuve de manipulation ou de modification artificielle.
DES ANOMALIES DANS CES MOMIES
Les chercheurs ont également noté que les empreintes digitales de certaines momies étaient linéaires et ne ressemblaient à aucune espèce d’hominidé. Jois Mantilla a expliqué que les empreintes digitales des hominidés et des humains étaient obliques, ondulées et arrondies, tandis que celles des spécimens étaient complètement linéaires. Il a également mentionné que certains des corps avaient cinq doigts, d’autres en avaient quatre, et certains n’en avaient que trois. Le Dr Zalce a souligné que l’authenticité des momies était corroborée par des analyses ADN montrant des différences significatives avec l’ADN humain, des empreintes digitales, ainsi que d’autres découvertes pathologiques et génétiques inattendues.
D’autres parties du corps des momies contenaient des plaques métalliques. Le Dr Zalce a expliqué que ces plaques polymétalliques étaient présentes à l’intérieur, recouvrant certains os, ainsi qu’à l’extérieur, sur la peau, formant ainsi un implant biofonctionnel sans aucun signe de rejet. Il a également précisé que ces plaques avaient été analysées avec une méthode utilisant la lumière, et qu’un alliage contenant de l’or, de l’argent, du cuivre, de l’aluminium, du cadmium et de l’osmium avait été découvert. Il a noté que l’argent avait une pureté exceptionnelle de plus de 95%, ce qui est rare dans la nature. Il a également mentionné que le cadmium et l’osmium étaient des découvertes relativement récentes, utilisés dans les communications par satellite et les structures de satellites.
La momie Montserrat a été découverte avec un objet métallique sur la tête, et Jois Mantilla a expliqué que cet objet avait été placé sur le corps de Montserrat alors qu’il était encore vivant. Il a ajouté que ces implants avaient été fixés à la peau par une méthode encore inconnue, et que dans certains cas, comme pour la momie Montserrat, la peau avait poussé autour de l’implant. Cette observation suggère que les implants non pas été utilisés pour des raisons rituelles. McDowell collabore avec les chercheurs et le ministère de la Culture du Pérou pour effectuer des tests médico-légaux et génétiques supplémentaires qui ne sont pas disponibles dans le pays.
Il a conclu en disant que de nombreuses questions demeurent concernant ces spécimens à trois doigts, mais que des tests supplémentaires pourraient apporter des réponses définitives. Il a souligné l’importance de procéder à des analyses légales et culturellement appropriées, en utilisant les méthodes les plus avancées disponibles à l’heure actuelle. De notre côté, nous posterons le 21 février sur btlv.fr, une émission avec Alain Hubrecht, durant laquelle nous présenterons les résultats d’analyses effectuées par un laboratoire de criminalité. Pour ne rien louper de l’actualité liée à la vie extraterrestre, inscrivez-vous à la newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv)
