18 juin 2021 — L’immortalité et la jeunesse éternelle sont les principaux sujets de controverse parmi les scientifiques. Même si cela reste du domaine de la science-fiction, de nombreux experts sont convaincus qu’une personne peut vivre éternellement. Hélas, de nouvelles recherches montrent que nous sommes tous mortels, et même si la qualité et la durée de vie ont augmenté, la pilule de la jeunesse éternelle n’existe toujours pas !
LES LIMITATIONS BIOLOGIQUES EN CAUSE
Comme l’explique The Guardian dans un article, plus de 92 milliards d’euros ont été dépensés rien qu’au Royaume-Uni dans la recherche d’un “remède” contre le vieillissement et la mort ! Mais des travaux internationaux menés par des scientifiques de 14 pays ont montré que chaque espèce a un taux de vieillissement relativement fixe. Ainsi, nous ne pouvons probablement pas ralentir le rythme de notre extinction en raison de limitations biologiques.
“Nos résultats soutiennent la théorie selon laquelle l’humanité n’a pas ralenti le processus du vieillissement, la plupart des gens ont commencé à vivre beaucoup plus longtemps en raison de la baisse de la mortalité à un plus jeune âge”, a déclaré Jose Manuel Aburto, l’un des auteurs des travaux de l’Université d’Oxford. « Nous avons comparé les données sur les naissances et les décès d’humains et de primates et avons constaté que la tendance globale de la mortalité était la même pour tout le monde. Cela suggère que des facteurs biologiques, et non environnementaux, contrôlent en fin de compte la durée de vie. »
LES PROGRÈS DE LA MÉDECINE CHEZ LES JEUNES
Depuis le milieu du XIXème siècle, l’espérance de vie humaine a augmenté d’environ trois mois tous les ans. Bien sûr, cela a été fortement influencé par le développement de la médecine et la capacité d’éviter les maladies et les blessures chez les jeunes. C’est pourquoi la communauté scientifique était divisée en deux : certains croyaient qu’il était possible de réduire le taux de vieillissement, d’autres étaient sûrs que ce n’était pas le cas.
En comparant le taux de vieillissement et d’autres caractéristiques du cycle de vie entre différentes espèces, les scientifiques ont déterminé qu’il s’agit d’un processus fixe et que la mort, même à l’exclusion des facteurs environnementaux, surviendra à peu près au même âge.
Les résultats de cette étude sont cohérents avec la théorie du « taux de vieillissement ». Elle limite biologiquement la prolongation de la jeunesse et de la vie elle-même. Les scientifiques notent qu’il sera très difficile de changer la nature, ce qui signifie qu’il est presque impossible de dépasser la limite biologique à l’avenir même avec l’aide de la médecine.
François Deymier (rédaction btlv.fr)
