28 octobre 2020 — Si la pénurie d’eau affecte tous les continents, on sait qu’avec le réchauffement climatique, les choses risquent d’empirer dans les années qui viennent. Aujourd’hui, un cinquième de la population mondiale soit près d’1,5 milliard de personnes, vivent dans une zone où l’eau manque cruellement. 500 millions d’individus sont directement menacés par ce déficit. Les premiers responsables sont les états eux même qui n’ont pas investi, par manque de moyens, dans les infrastructures nécessaires au pompage des nappes phréatiques. Devant un tel constat les chercheurs du monde entier tentent de trouver des solutions et il se pourrait bien que des américains aient trouvé. Dans une étude publiée le 14 octobre dernier dans la revue Cell ont peu lire que des chercheurs du MIT (États-Unis) ont mis au point un appareil utilisant la chaleur du Soleil afin de transformer la vapeur d’eau de l’air ambiant en eau potable.
COMMENT ÇA MARCHE ?
Afin réchauffer sa partie supérieure, les chercheurs du MIT indiquent que durant la journée l’appareil doit rester fermé. Cela génère une différence de température avec la partie basse dans laquelle se trouve le condensateur, et c’est cette différence de température qui permet à l’eau de se condenser et de se libérer du matériau adsorbant avant de s’écouler.
(Crédit schéma / MIT et Cell)
INNOVATION
Si la technique de condensation et de désorption de l’eau n’est pas nouvelle, les scientifiques à l’origine du projet l’ont associé à un générateur d’eau atmosphérique ce qui est inédit. Une association qui permet une utilisation dans des pays où l’humidité de l’air ne dépasse pas les 20 %. Cela rend l’appareil fonctionnel dans quasiment tous les endroits de la planète. Si nous en sommes qu’au stade de projet, les chercheurs souhaitent rentrer en production à grande échelle tout en continuant à mener des études afin de trouver un moyen de baisser les coûts de sa conception.Une innovation qui redonne de l’espoir à de nombreux pays qui savent que leur avenir est menacé par une sécheresse inévitable au vu de l’élévation des températures. Une version portable est aussi à l’étude, ce qui pourrait permettre son utilisation lors de grands chantiers civils ou militaires.
Bob Bellanca (rédaction btlv.fr)
