13 mars 2024 : Il nous arrive régulièrement sur btlv d’évoquer les EMI (ndlr : expérience de mort imminente) que ce soit dans nos colonnes ou dans nos émissions.
Tout a commencé en 1975, lorsque le Dr Raymond Moody a sorti son livre sur les EMI « La vie après la vie ». Véritable bombe dans le public et dans le milieu médical, ce livre a remis en question une médecine matérialiste pour laquelle, à notre mort il n’y a plus rien. S’appuyant sur de nombreux témoignages, Raymond Moody a ouvert la voie à des chercheurs du monde entier.
En France les Docteurs Jean-Pierre Jourdan et Jean-Jacques Charbonier n’ont cessé de travailler sur ce chemin si compliqué afin de tenter de faire émerger l’idée d’une conscience extraneuronale.
Si le sujet divise, il est principalement tourné vers les expériences vécues par des adultes alors qu’aux quatre coins du monde, des enfants ont également vécu une EMI. Melvin Morse fut surement le premier à écrire sur les EMI chez les enfants dans un article de 1985 paru dans l’American Journal of Diseases in Children. A l’époque il avait concentré ses recherches sur les récits de quatre enfants.
DES SIMILITUDES
Le chercheur s’est très vite rendu compte que les enfants avaient vécu des expériences similaires à celles des adultes dans la mesure où ils ont déclaré avoir été hors de leur corps, dans un tunnel et avoir vu des personnages vêtus de blanc.
5 ans plus tard Melvin Morse publiait son livre « Closer to the Light », écrit à partir d’EMI relatées par des enfants. Les histoires rapportées étaient sensiblement les mêmes que celles vécues par des adultes.
Lui emboitant le pas, Jeff Long, co-fondateur de la Near Death Experience Research Foundation (NDERF), recueille des récits d’EMI depuis 1989 et a rassemblé des milliers d’expériences du monde entier, d’adultes et d’enfants. Après avoir étudié des enfants ayant vécu des EMI, il en est arrivé à la même conclusion : Adultes ou enfants, même expérience. Comme les plus âgés, les enfants se rappellent avoir vu des lumières vives et un tunnel.
Des résultats intéressants, étant donné que les très jeunes enfants n’ont pas de connaissances, d’attentes ou de croyances préexistantes qui pourraient contribuer au contenu de leurs expériences. Pour Jeff Long Long, cela suggère que les EMI se produisent indépendamment de toute croyance religieuse ou culturelle.
UN CHOC PSYCHOLOGIQUE
A l’instar des adultes, les enfants sont profondément marqués par ces expériences, et cela reste un souvenir marquant pour eux. Des années plus tard, l’EMI est toujours présente dans leur esprit. Chez les adultes une EMI est très souvent synonyme de changement de paradigme. La plupart du temps, les expérienceurs n’ont plus peur de la mort et se tournent vers les autres. Le but de leur vie change et ils deviennent généralement plus attentionnés et aimants. En revanche, chez les enfants, qui n’ont les mots pour exprimer ce qu’ils ont vécu, il arrive que la réinsertion dans la vie soit plus compliquée.
Dans ses travaux, la chercheuse PMH Atwater, souligne qu’un enfant peut mettre entre 20 et 40 ans avant d’intégrer et de comprendre une EMI alors qu’il faut 7 à 10 ans pour un adulte. Il est donc très important que la parole se libère et notamment dans le milieu hospitalier afin d’accompagner au mieux psychologiquement les enfants qui, même confus, racontent ce qui semble être une EMI. Le 29 mars nous mettrons en ligne une émission avec le Dr Charbonier qui reviendra sur les 7 bonnes raisons de croire en l’au-delà.
En attendant, il est bon de rappeler que de nombreux chercheurs, comme Mario Beauregard, acceptent l’idée d’une conscience extraneuronale, qui pourrait, à la mort du corps physique s’en aller pour vivre une vie différente sur un autre plan de réalité. Pour ne rien louper de l’actualité sur les EMI, inscrivez-vous à la Newsletter bltv.
Bob Bellanca (rédaction btlv)
