24 février 2025 – Que se passe-t-il à notre mort ? Notre conscience ou notre âme s’envole-t-elle vers un autre plan de réalité ?
Depuis le livre de Raymond Moody sorti en 1977 « La vie après la vie », des millions de gens ont raconté leur expérience de mort imminente ou provisoire. Des récits qui, au-delà de donner de l’espoir, laissent entrevoir la possibilité d’un après. Aux 4 coins du monde, des chercheurs travaillent sur le sujet et tentent d’apporter une réponse à la question la plus intrigante de notre existence.
Pour envisager une vie après notre mort physique, il faut déjà accepter l’idée d’une conscience ou d’une âme qui ne serait pas forcement produite par notre cerveau mais plutôt extraneuronale. Une question qui divise la communauté scientifique depuis de nombreuses années. Si cela était avéré, on pourrait accepter plus facilement l’idée qu’elle quitterait notre enveloppe charnelle après notre dernier souffle poussé.
Dans tous les cas, c’est une question à laquelle des scientifiques, des psychologues et des philosophes tentent de répondre et pour le Dr Stuart Hameroff, professeur d’anesthésiologie et de psychologie à l’Université d’Arizona nous n’avons jamais été aussi prêt de résoudre cette énigme.
Pour en arriver à cette conclusion il faut remonter le fil de l’histoire jusqu’en 2009. Cette année-là, des chercheurs de l’Université George Washington placèrent de petits capteurs dans le cerveau de patients considérés comme cliniquement morts juste avant qu’ils ne soient débranchés. Étonnamment, ils ont enregistré une activité cérébrale inattendue qui a parfois duré jusqu’à 90 secondes survenant après le décès du patient.
Le Dr Hameroff pense désormais que cela pourrait être la preuve qu’une « âme » quitte le corps au moment de la mort. L’étude suggère également que la conscience pourrait être la dernière chose qui disparaît lorsque nous mourons.
« Lorsque le cerveau atteint un niveau critique d’hypoxie, cela provoque la perte du signal électrique et engendre la disparition d’un grand nombre de neurones, et cette perte de potentiel électrique provoque une réaction en cascade d’activités électriques », ont écrit les chercheurs de l’étude.
« Nous proposons cela comme une explication potentielle aux récits des nombreux patients qui ont des “expériences hors du corps” lorsqu’ils sont réanimés avec succès après un événement de mort imminente. »
Si cela apporte une nouvelle pierre à l’édifice, cela ne constitue pas pour autant la preuve absolue de la réalité d’une vie après la mort. Un constat également fait par d’autres chercheurs qui pensent que cette activité électrique est tout simplement ce qui se passe lorsque nous mourrons, un dernier sursaut cérébral avant le néant…Nous ne le saurons que lorsque nous y serons confronté et malheureusement il sera trop tard pour le raconter.
Bob Bellanca (rédaction btlv source Metro.co.uk)