16 février 2024 – Une procureure espagnole a récemment déploré que son bureau soit inondé de rapports de résidents préoccupés par les chemtrails.
Le problème a été révélé par Teresa Gisbert alors qu’elle s’adressait au parlement de la Communauté de Valence, qui est une région autonome du pays. La magistrate a expliqué que son bureau est légalement tenu d’enquêter sur chaque plainte qu’il reçoit. Malheureusement pour elle, la facilité de signalement en ligne a conduit son personnel à être submergé de rapports concernant les chemtrails. Selon la plupart des plaintes, les chemtrails seraient le résultat d’un opération clandestine de pulvérisation de produits chimiques au-dessus de leurs têtes.
Si en France, il nous est arrivé d’en parler, le problème semble être particulièrement propre à l’Espagne, où la théorie du complot sur les chemtrails est si populaire qu’elle a déjà donné lieu à un rapport gouvernemental complet visant à démystifier cette idée une fois pour toutes.
Crédit photo / @BTLV
Hélas, cela n’a pas suffi à enrayer le doute dans la tête des habitants de la région.
“Ils ne savent pas combien de temps cela prend”, a réfléchi Teresa Gisbert, apparemment exaspérée, à propos des personnes qui ont déposé plainte au sujet des chemtrails.
POUR ENFONCER LE CLOU
A la tribune du parlement, elle a enfoncé le clou dans une volonté de clarifier cette situation : “Personne ne veut nous empoisonner ou nous jeter des gaz toxiques”. Cela n’empêche pas les personnes ciblées de penser qu’elle fait simplement partie de la manipulation.
Teresa Gisbert / Crédit photo @theolivepress.es
Agacée certes, Teresa Gisbert n’a toutefois pas exprimé de colère envers les personnes qui ont porté plainte et a plutôt suggéré qu’elles méritaient de l’empathie à la lumière de ce qu’elle considère comme des problèmes de santé mentale.
À cette fin, elle a noté qu’une femme « très gentille » est devenue une « contributrice régulière » grâce à des mises à jour fréquentes sur l’activité perçue des chemtrails dans le ciel au-dessus de son jardin. “Nous devons réagir et apporter de l’aide”, a déclaré Teresa Gisbert, “parce qu’ils souffrent”.
Bob Bellanca (rédaction btlv)