25 octobre 2023 – Tout récemment les déclarations de l’ex du renseignement américain David Grush ont provoqué le débat. Selon lui, les USA sont en possession d’engins extraterrestres récupérés lors de crash d’ovnis. Certains y ont vu une totale affabulation sauf que dans une nouvelle interview, le Dr James Lacatski, qui a dirigé une enquête antérieure du gouvernement américain sur les phénomènes anormaux non identifiés (UAP), confirme, lui aussi, que le gouvernement américain possède bien un engin d’origine inconnue et qu’il a pu y pénétrer.
Dans un livre récemment publié qui l’a co-écrit, James Lacatski, qui a dirigé le programme d’applications avancées des systèmes d’armes aérospatiales (AAWSAP), dédié à l’étude de l’UAP on apprend que :
« Cet engin avait une configuration simplifiée adaptée au vol aérodynamique, mais sans admission, échappement, ailes ou gouvernail. En fait, il ne semblait pas y avoir de moteur, de réservoirs de carburant ou de carburant ».
Dans un podcast James Lacatski, un spécialiste des fusées respecté qui a travaillé pour la Defense Intelligence Agency (DIA), a été interviewé par le journaliste George Knapp et le réalisateur Jeremy Corbell.
Le contenu du livre serait une description exacte de la réunion qui s’est produit dans les locaux du Congrès américain à laquelle il a assité. Toutefois, James Lacatski a refusé d’en dire plus que ce qui avait été approuvé par le ministère de la Défense (DoD), craignant que cela ne fournisse des informations aux ennemis des Etats-Unis.
D’ACCORD AVEC DAVID GRUSH
Lorsqu’on lui a demandé de donner son avis sur les allégations formulées par l’ancien officier supérieur du renseignement, David Grusch, concernant de prétendus programmes secrets ovnis, il a répondu : « Ce qu’il dit est raisonnable ».
AAWSAP est à l’origine des dernières enquêtes sur les ovnis, qui ont conduit à la création de l’actuel Bureau de résolution des anomalies dans tous les domaines (AARO). James Lacatski a confirmé que quelqu’un au sein de l’AARO lui avait demandé de l’aide, tout en refusant de donner le nom de cette personne. Un refus qui alimente le débat sur la divulgation à laquelle il n’est pas favorable :
« Si vous me demandez si je suis un partisan de la divulgation, la réponse est non…car la sécurité nationale passe avant tout ».
Au-delà des considérations de sécurité nationale, James Lacatski justifie la non divulgation par des raisons d’investissements technologiques : « S’il y a un investissement important de capitaux d’entrepreneurs dans de nouvelles technologies, et qu’ils ont eu accès à des technologies exogènes, ils vont les conserver…Il va être difficile de leur demander de les révéler au grand public ».
Lockheed Martin est l’une de ces entreprises soupçonnées d’avoir un engin d’origine inconnue ou non humaine. Plus tôt cette année, Liberation Times a demandé à Lockheed Martin si le fait de ne pas divulguer des matériaux potentiellement d’origine non terrestres ou exotiques constituerait une violation des lois de la SEC sur la divulgation des informations par les entreprises, la réponse a été : « Les questions concernant les ovnis sont mieux traitées par le gouvernement américain » avant de rajouter : « Nous respectons toutes les exigences réglementaires ».
D’ORIGINE INCONNUE
Quant au terme « engin d’origine inconnue » évoqué dans le livre il serait lié à l’enquête en cours sur un événement ovni. L’analyse ne serait pas terminée, ce qui signifie qu’aucune origine potentielle ne peut être vérifiée pour le moment.
Selon la législation américaine le terme « origine inconnue » fait référence à :
« Tous matériaux ou métamatériaux, éjectas, débris d’accident, mécanismes, machines, équipements, assemblages ou sous-ensembles, modèles ou processus techniques, véhicules aérospatiaux endommagés ou intacts et engins océaniques et sous-marins endommagés ou intacts associés à des objets non identifiés, phénomènes anormaux ou incorporant une science et une technologie dépourvues d’attribution prosaïque ou de moyens connus de fabrication humaine ».
Cette législation a été proposée pour la loi sur l’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2024. En vertu de celle-ci, dans sa forme actuelle, tout ce qui est récupéré et semble d’origine inconnue doit être soumis au gouvernement fédéral américain. Ce qui signifie que si Lockheed Martin est en possession de tels matériaux, il est tenu de les remettre au gouvernement.
Jusqu’à présent, James Lacatski a refusé de témoigner devant le Congrès sur la question des ovnis.
Bob Bellanca (rédaction btlv)
